mardi 13 mars 2018

La médecine à distance



Elle fait polémique.

Quels sont les arguments des détracteurs?

Le médecin ne voit pas le patient, il ne le touche pas, il ne peut pas donc diagnostiquer avec tous les éléments.

Il pourrait être remplacé par un robot cela serait pareil. Dans certains films d'anticipation d'ailleurs, c'est ce qui arrive.
Cela déshumanise l'acte médical.

Les arguments de la défense:


-les médecins en cabinet  surmenés n'ont plus le temps de répondre à toutes les questions, parfois ils acceptent de traiter un problème (la pilule) la cheville foulée passera dans une autre consultation.
-Les déserts médicaux s'agrandissent, il faut répondre à une certaine demande qui est réelle.
-Que de consultations téléphoniques nos anciens traitaient! Gratuitement évidemment, c'était un service inclus dans le sacerdoce du médecin. Actuellement il existe des plate-forme téléphonique qui font barrage et le patient n'a plus que rarement la possibilité de se aire conseiller par son médecin.
-L'ARS reconnaît l'utilité des consultations à distance et envisage même un mode de rémunération pour les médecins installés.
-Les médecins du SAMU ont l'habitude de prendre des décisions sans voir le patient, ils font de la télé-consultation, même s'ils sont aidés parfois par les pompiers, ou le médecin traitant.
-Le monde change, les gens sont de plus en plus connectés, il ne faut pas rester dans les schémas d'antan.
-Il est évident que pour une maladie appelant un diagnostic précis, une auscultation s'impose: par exemple pour un décollement de plèvre c'est très important. Tous les télé-médecins en ont conscience.
- Les télémédecins ont en général une grande connaissance du terrain, ils ne travaillent pas à temps complet en télémédecine, ou bien ils sont retraités, ou pratique une autre médecine comme moi, le recours. 

Les deux façons d'exercer ce métier doivent cohabiter pour le plus grand bénéfice des patients.

mercredi 7 mars 2018

Un livre pour les victimes?

Quand nous avons décidé de divorcer avec mon ancien mari, il y a fort longtemps, je suis allée directement à la bibliothèque me procurer  "Le Guide Du Nouveau Divorce". 
Une femme avertie en vaut deux. 
J'en ai tiré des très judicieux  conseils fort utiles au sujet des gardes d'enfants et autres points que j'estimais importants. Mon mari ne  l'ayant pas lu, s'était rangé à mon avis, pour ma bonne fortune. 

Que penseriez-vous, si vous étiez victime de dommage corporel, peu importe les circonstances, d'un recueil que vous pourriez vous procurer afin de savoir quoi faire, pour connaître vos droits, où tout est balisé? 
Et surtout si ce recueil était compréhensible par tous,  loin de toute la terminologie juridique à laquelle personne ne comprend sauf à étudier le droit?  Et  que  l'on n'aurait pas besoin d'avoir un QI à 140 pour saisir le sens de la moindre phrase? 


Dites que vous en rêvez? 
Qui sait? 
Les victimes ont des droits, mais elles ne les connaissent pas. Le "nul n'est censé ignorer la loi" est impossible pour tout un chacun, sauf pour des juristes. 


vendredi 2 mars 2018

Une situation frustrante

Rien n'est plus stressant pour un médecin de ne pas savoir quoi faire: 
Une de mes patientes il y a 15 ans, très jolie jeune femme sympathique, avait eu la main bousillée dans une presse, le système de sécurité était en panne. Elle n'avait pas su se débrouiller pour son indemnisation, n'avait pas pris un avocat et n'avait aucune notion qu'il existait un médecin de recours.
Je l'aidais au niveau médical mais elle avait aussi perdu son travail,  et le moral flanchait. 
Et je me sentais absolument démunie. 

Avec ma formation de médecin de recours, nous serions parties au charbon! Elle aurait eu son procès,  gagné contre son patron en faisant jouer la faute inexcusable, aurait eu son   expertise  et aurait pu aussi être financée pour une autre formation. 
Mais quand on est généraliste il y a tellement de choses  à apprendre, le médico-juridique est le parent pauvre, les cours en faculté sur ce sujet étaient inexistants. 

En comparaison les infirmières en apprennent beaucoup plus que nous.


jeudi 1 mars 2018

Les médicaments dans l'angle mort de la dépendance

Les accros aux cachets passent souvent sous le radar des systèmes de prévention des risques professionnels. Les travailleuses seraient les principales victimes de cette addiction, selon les experts.

Etes-vous dépendant à l'alcool? Au tabac? Au cannabis? Aux jeux d'argent? A Facebook? Au sexe? La plateforme Addict Aide, lancée le 27 novembre par le Fonds actions addictions propose des tests anonymes pour faire l'état des lieux de vos dépendances.

mercredi 28 février 2018

La télémédecine bientôt remboursée par la Sécurité sociale

Après plusieurs années d'expérimentations locales, le gouvernement a décidé d'ajouter la télémédecine à la liste des actes remboursés par la Sécurité sociale au niveau national. Pour y parvenir, une négociation est organisée à partir du jeudi 18 janvier entre les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux (Confédération des syndicats de médecins français (CSMF), la fédération des médecins de France (FMF), le syndicat des médecins libéraux (SML), la Fédération française des médecins généralistes (MG France) et la Caisse nationale d'Assurance-maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). 
L’objectif ? S’accorder sur les modalités pratiques et les tarifs de la téléconsultation (un examen médical par visioconférence) et de la télé-expertise (une demande d'avis entre praticiens) tel que souhaité dans les orientations fixées par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans un courrier adressé au directeur général de l’Assurance-maladie, Nicolas Revel.  
A noter que la télésurveillance, utilisée pour le suivi des malades chroniques, et qui fait également partie de la télémédecine – désignant en principe tous les actes médicaux réalisés à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication tels que webcam, courriel, etc. –  sera exclue des pourparlers.

La téléconsultation, pilier de la lutte contre les déserts médicaux 

Si le gouvernement veut permettre le remboursement de la téléconsultation et ainsi favoriser son développement, c’est qu’il veut l’ériger en pilier dans son plan de lutte contre les déserts médicaux. Ses prédictions budgétaires tablent sur 500 000 actes en 2019, un million en 2020, puis 1,3 million en 2021.
Pourtant le pari est loin d'être gagné: moins de 260 000 actes de télémédecine – de toutes sortes – ont été réalisés en 2015, selon la Cour des comptes. Plus embarrassant, l'institution estimait en septembre que, depuis la première téléconsultation entre les hôpitaux de Toulouse et de Rodez en 1989, les "multiples expérimentations engagées sans ordre ni méthode" n'ont "débouché que sur des résultats très modestes". Raison pour laquelle le gouvernement mise à présent sur les médecins libéraux, dont les syndicats ont déjà commencé à faire monter les enchères.

Combien coûtera une téléconsultation ?

Le président du SML, Philippe Vermesch, réclame "une rémunération réellement incitative pour les actes", ainsi qu'"un forfait pour financer les équipements" technologiques et une formation "offerte" pour apprendre à s'en servir. Son homologue de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, estime quant à lui qu’ "un avis ponctuel et court doit être valorisé au minimum sur le tarif de la consultation de base", soit 25 euros, voire davantage "pour un examen approfondi sur la base d'un dossier complet" et demande également "des aides à l'équipement et à la formation". Du côté des médecins généralistes, MG France revendique la prise en compte du "téléconseil", c'est-à-dire des "coups de fil" passés "au quotidien" à leurs patients, selon le président du syndicat Jacques Battistoni, qui veut aussi être "rémunéré au même niveau" que les spécialistes pour la télé-expertise.

Un texte avant fin 2018

Pour sa part, le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, a affirmé qu’ "une téléconsultation a vocation à être rémunérée comme une consultation classique". Ce qui correspond partiellement aux orientations de Mme Buzyn qui avait ouvert  la porte à des "incitations spécifiques" pour certains médecins et à des actes en situation d'urgence.
(...)
https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/droits-et-demarches/la-telemedecine-bientot-remboursee-par-la-securite-sociale_2566557.html
Pourquoi pas! J'aurais substantiellement amélioré mes honoraires si j'avais pu facturé mes consultations téléphoniques. 
Mais cela ne retirera pas la question , ni fera avancer le débat sur "pourquoi les médecins ne veulent-ils plus s'installer?"

mardi 27 février 2018

Coup de gueule

Parfois des "mauvais génies"  conseillent aux victimes: 
- Dites que vous ne pouvez plus avoir de rapports sexuels, c'est invérifiable;
- Dites que vous faites sur sport, vous n'en faites pas? Dites-le quand même, l'accident sera mieux remboursé;
- Dites que c'est pire que ce que vous êtes, vous ne sortez plus de chez vous tellement vous souffrez 
- Surtout ne bougez pas de cette façon et comme ça, évitez de vous baisser, de vous lever, de lever les bras, etc. l'expert verrait que vous allez mieux.

Encore une fois, je l'ai déjà souligné, les experts ne sont pas des cruches, ils ont d'autres défauts bien entendu (!) mais ils sentent si on les mène en bateau.

Que veut une victime? Gagner le plus de blé et emm.er la société? Pour certains rares, oui.
Les autres veulent se reconstruire et passer au dessus et au delà  de leur histoire éprouvante. Et si l'expert est un tout petit peu sévère mais compréhensif, tout ira tout seul, ils se sentiront compris, le médecin de victime pourra aider la victime en améliorant  certains postes de préjudice en douceur.  

Mais l'expertise n'a pas à se transformer en ring, ce n'est pas ma philosophie. Et si on n'est pas d'accord, on peut toujours aller en contre-expertise. 



dimanche 25 février 2018

Xarelto


 Laboratoires Bayer
Je suis consterné, horrifié, je connaissais l’affaire du XYKLON B du congloméra « IG Farben », avec ce gaz ayant été utilisé pour l’extermination des juifs, entre autres, mais, je ne m’étais jamais documenté sur les expérimentations sur des cobayes humains pendant cette période de guerre.
En effet, en 1943 le laboratoire Bayer IG Farben marchandait le prix d’un lot de 150 femmes du camp de concentration d’Auschwitz pour l’essai d’un nouveau traitement.
À noter, que suite à l’essai toutes ces femmes étaient décédées, en conséquence Bayer demandait un nouveau lot de 150 femmes à 170 mark le « cobaye » en bonne santé pour continuer de les envoyer vers la mort !
Depuis le procès de Nuremberg avec pour les protagonistes de ces expériences, des peines de prisons très légères. Les expérimentations continuent sous d’autres formes, principalement en France où ces expériences grandeurs natures sont sans contrôles sérieux, et peu ou pas réprimés par une Justice aux ordres de la chimie Internationale.
La France est un territoire de non-droit pour des essais grandeur nature, par des Entreprises spécialisées comme Biotrial à Rennes, mais aussi avec d’autres essais de cette firme Allemande avec : Bayerma, Staltor, Cholstat, Baycol, Xarelto, Etc,
Les laboratoires Bayer continuent ces expérimentations dangereuses en toute impunité, seule différence avec 1943, ils ne payent plus pour avoir des cobayes !
Le XARELTO sous « surveillance renforcée » de qui par qui ? Le XARELTO, semble être le nouveau médicament testé grandeur nature sur les français avec un bon remboursement par cette « Sécurité Sociale » devenue depuis sa création complètement obsolète et aveugle. C’est en raison d’un nombre de témoignages anormalement élevés reçus par l’AAAVAM que je me pose des questions.
Notre Association demande à Madame Agnès Buzyn Ministre de la Santé la mise en place immédiate d’une « pharmacovigilance » en temps réel grâce aux données des Caisses d’Assurances Maladies.
Les faits sont tellement effroyables que les journalistes restent silencieux, sur les expérimentations de médicaments sur des patients et des cobayes sains.

Association D'Aide Aux Victimes des Accidents de Médicaments
Tél. 01 41 10 87 00 

www.aaavam.eu
je me suis toujours méfiée de ce médicament pour lequel il n'existe pas d'antidote. A suivre.