La plupart du temps un type signe un contrat d'assurance invalidité ou incapacité de travail en pensant que le jour où il en aura besoin, il n'aura pas de problème financier grâce à ça.
Mais attention, gare aux petits caractères!
Parfois il y a écrit: "l'indemnisation s'applique en cas d'incapacité absolue de la personne à poursuivre son travail". Tout va bien pour l'employé: il a une fracture du bassin, il est arrêté trois à six mois, il est remboursé.
Mais le chef de petite entreprise? Pour lui c'est plus problématique: il travaille pour 90% du temps à sa menuiserie, à son chantier avec ses employés, et pour 10% du temps à son bureau à ses tâches administratives. Et là: dans le baba pour parler trivial! Aucune indemnisation car il peut faire un travail de bureau, qu'il ait une jambe cassée, coupée, qu'il ait perdu un bras, les deux mais qu'au moins il puisse parler. Il peut même devenir aveugle, avec un clavier adapté il peut travailler.
Et s'il ne peut pas parler il peut écrire... en fait il faut qu'il soit mort avant d'être indemnisé. Mais quand il est mort la garantie ne s'applique plus! C'est "pile tu gagnes, face tu perds".
Et il faut que j'assiste ces malheureux chefs d'entreprise qui se rendent compte après que la garantie ne pouvait absolument pas s'appliquer pour eux: qui leur a vendu? Qu'on le pende! Le dossier patauge car les dés sont pipés dés le départ.
Et les malheureux chefs d'entreprise peuvent parfois mettre la clé sous la porte pour un problème de ce genre.
Ce genre de contrat ne devrait plus être proposé à un seul libéral ou un seul chef d'entreprise.
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