Un de mes confrères relativement jeune et encore en activité est décédé d'une cause médicale, c'est moche. Il était adoré de tous ses patients. Au revoir Maho B. !
La profession médicale souvent ne consulte pas un confrère, et quand elle y va, c'est pour une chose sérieuse, parfois trop tard. Les arrêts de travail on ne connait pas. (C'est toute la différence entre un salarié et un libéral ou un artisan).
Alors si on a une bricole, on a tendance à laisser courir.
Quand j'étais enceinte, les six premiers mois je ne mangeais pas grand chose, nausées irréductibles. Alors, J'arrivais au travail, je prenais une bouchée de barre de céréales, un patient, une autre bouchée, un autre patient, encore une autre, et enfin au bout de deux heures: chic! J'ai fini la barre.
Autant dire que si j'avais été médecin salarié je me serais fait faire quelques petits arrêts. Mais non, il fallait aller au travail! Et je suis sûre que la plupart de mes confrères (ou consœurs en l’occurrence) font des choses similaires. On ne peut pas se payer le luxe de s'arrêter aussi longtemps.