Dans les expertises cela peut devenir la foire d'empoigne entre le médecin des assurances qui défend l'assurance et moi la victime.
Çà se passe à coup de chiffres, le préjudice et la vie de la victime sont déballés parfois sans précautions, et si la victime est présente parfois elle craque. L'une d'elle, alors qu'il y avait son avocat, moi le médecin de victime, l'expert et le médecin des assurances en train de "discuter le bout de gras avec conviction et passion" nous a rappelé amèrement: "mais c'est de moi qu'il s'agit, d'un être humain qui a souffert, comment pouvez-vous ne pas en tenir compte?"
Çà se passe à coup de chiffres, le préjudice et la vie de la victime sont déballés parfois sans précautions, et si la victime est présente parfois elle craque. L'une d'elle, alors qu'il y avait son avocat, moi le médecin de victime, l'expert et le médecin des assurances en train de "discuter le bout de gras avec conviction et passion" nous a rappelé amèrement: "mais c'est de moi qu'il s'agit, d'un être humain qui a souffert, comment pouvez-vous ne pas en tenir compte?"
J'avais eu beau briefé ma victime: " attention, vous entendrez des choses pas forcément agréables, gardez votre self-contrôle, c'est important". Elle a craqué et je comprends.
Mais beaucoup d'experts demandent à la victime de sortir avant que l'escarmouche n'ait lieu.
Et l'expert doit avoir une sacré dose de finesse et de persuasion pour mettre tout le monde d'accord, sinon on court à la contre-expertise et c'est le bazar.
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