Quand on prend un nouveau poste (de médecin de victime) on passe par plusieurs stades:
1- Quand on n'y connait rien, juste la théorie et donc on ne se rend pas compte de ses défaillances; on se fait avoir dans les grands largeurs mais on n'en est pas conscient;
2- Quand on commence à connaître un peu les choses et on se fait rabrouer souvent par les victimes ou les avocats (un peu trop souvent d'ailleurs...) car on n'est quand même pas au top;
3- Quand on les maîtrise encore mieux mais pas tout à fait et qu'on se fait remettre parfois à sa place par l'expert. Et quand on se fait avoir on se promet qu'on ne nous y reprendra pas. Cet état peut durer un certain temps.
4- Quand on est un pro et que tout le monde nous respecte et que personne ne pense à nous entuber. Il va falloir être patient et s'accrocher.
Que de chemin entre la théorie et la pratique; les médecins d'assurance font une année complémentaire en faculté , faisant des stages pratiques, étant suivis pas à pas par leur référent afin d'être sans faille.
Mais c'est stimulant, et paradoxalement plus simple que la médecine générale. Alors je continue à foncer!
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