Les souffrances endurées, comme spécifié il y a quelques temps sur le blog, ce n'est pas "aïe aïe aïe j'ai eu mal!"
Enfin si, mais ce n'est pas que cela: il y a aussi des souffrances morales, par exemple l'amputé qui doit se faire aider par son épouse jusque dans les gestes intimes et en souffre au quotidien.
Le nombre d'interventions sans, ou surtout avec anesthésie générale est primordial.
Mais notion de souffrance est très personnelle, chacun ressent différemment les choses: une victime va tolérer sans problème de se faire refaire les dents cassées par un accident, l'autre va trouver que les consultations chez le dentiste sont une vraie torture. A l'expert d'affiner les choses.
Les souffrances endurées se mettent sur une échelle de 0 à 7. Et 2/7 n'est pas un peu plus que 1/7, on n'est pas dans une échelle additionnelle. 7/7 on est par exemple chez les grands brûlés.
Une de mes victimes avait eu, lors d'un accident les deux os de l'avant-bras en compote: elle a eu deux interventions, des broches: 4.5/7.
Mais c'est subjectif et peut-être qu'un autre expert n'aurait pas eu la même évaluation.
Un autre point: le type qui ne peut plus avoir une "vie d'homme normale" avec madame durant la phase de convalescence, cela ne se met dans aucune case. Et pourtant c'est une réalité.
Mais ceci est intégré dans un autre poste. Mais en aucun cas cette dimension n'est à négliger.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire