lundi 17 août 2015

arrêts pour malaise au travail

Durant l'entretien avec le directeur de la Sécu, nous avons soulevé la question des arrêts de travail pour stress, mésentente avec le patron, situationd qui peuvent  générer un burn-out ou d'autres soucis. " en avoir plein le dos  (lombalgie), le ...(hémorroïdes)"  par exemple.

Le directeur m'a répondu que la Sécu n'étant pas assistante sociale, n'a pas à payer pour les mésententes patron-employé. Mon compagnon, homme pragmatique est d'accord avec ce point de vue. 

Seulement cela remet tout en question: je trouvais depuis le début de mon exercice que je faisais de plus en plus de social, que je (ma profession) remplaçait le curé ou le pasteur dans plusieurs domaines. 
De plus l'arrêt de travail, c'est la soupape de sécurité que les patients utilisent quand ils se sentent limite. 50% brut du salaire ce n'est pas bien rémunéré, avec les trois jours de carence en prime. 
Et les fonctionnaires ce n'est pas mieux: au bout de trois mois d'arrêt sur un an  ils passent à demi-traitement. 
Il faudrait que je fasse un diagnostic de dépression pour chacun d'eux, et que je mettre prozac, lexomil sur l'ordonnance, même s'ils ne les prennent pas et je serais parfaitement dans les clous. Bien non, mais comment faire alors?

Dans l'absolu ça serait idéal que les patients prennent sur eux, qu'ils affrontent  l'employeur en face afin de régler la situation litigieuse.
Je pourrais aussi me mettre en arrêt pour harcèlement de la Sécu, mais je vais affronter la bête et surtout en faire profiter les lecteurs. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire