mercredi 28 février 2018

La télémédecine bientôt remboursée par la Sécurité sociale

Après plusieurs années d'expérimentations locales, le gouvernement a décidé d'ajouter la télémédecine à la liste des actes remboursés par la Sécurité sociale au niveau national. Pour y parvenir, une négociation est organisée à partir du jeudi 18 janvier entre les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux (Confédération des syndicats de médecins français (CSMF), la fédération des médecins de France (FMF), le syndicat des médecins libéraux (SML), la Fédération française des médecins généralistes (MG France) et la Caisse nationale d'Assurance-maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). 
L’objectif ? S’accorder sur les modalités pratiques et les tarifs de la téléconsultation (un examen médical par visioconférence) et de la télé-expertise (une demande d'avis entre praticiens) tel que souhaité dans les orientations fixées par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans un courrier adressé au directeur général de l’Assurance-maladie, Nicolas Revel.  
A noter que la télésurveillance, utilisée pour le suivi des malades chroniques, et qui fait également partie de la télémédecine – désignant en principe tous les actes médicaux réalisés à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication tels que webcam, courriel, etc. –  sera exclue des pourparlers.

La téléconsultation, pilier de la lutte contre les déserts médicaux 

Si le gouvernement veut permettre le remboursement de la téléconsultation et ainsi favoriser son développement, c’est qu’il veut l’ériger en pilier dans son plan de lutte contre les déserts médicaux. Ses prédictions budgétaires tablent sur 500 000 actes en 2019, un million en 2020, puis 1,3 million en 2021.
Pourtant le pari est loin d'être gagné: moins de 260 000 actes de télémédecine – de toutes sortes – ont été réalisés en 2015, selon la Cour des comptes. Plus embarrassant, l'institution estimait en septembre que, depuis la première téléconsultation entre les hôpitaux de Toulouse et de Rodez en 1989, les "multiples expérimentations engagées sans ordre ni méthode" n'ont "débouché que sur des résultats très modestes". Raison pour laquelle le gouvernement mise à présent sur les médecins libéraux, dont les syndicats ont déjà commencé à faire monter les enchères.

Combien coûtera une téléconsultation ?

Le président du SML, Philippe Vermesch, réclame "une rémunération réellement incitative pour les actes", ainsi qu'"un forfait pour financer les équipements" technologiques et une formation "offerte" pour apprendre à s'en servir. Son homologue de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, estime quant à lui qu’ "un avis ponctuel et court doit être valorisé au minimum sur le tarif de la consultation de base", soit 25 euros, voire davantage "pour un examen approfondi sur la base d'un dossier complet" et demande également "des aides à l'équipement et à la formation". Du côté des médecins généralistes, MG France revendique la prise en compte du "téléconseil", c'est-à-dire des "coups de fil" passés "au quotidien" à leurs patients, selon le président du syndicat Jacques Battistoni, qui veut aussi être "rémunéré au même niveau" que les spécialistes pour la télé-expertise.

Un texte avant fin 2018

Pour sa part, le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, a affirmé qu’ "une téléconsultation a vocation à être rémunérée comme une consultation classique". Ce qui correspond partiellement aux orientations de Mme Buzyn qui avait ouvert  la porte à des "incitations spécifiques" pour certains médecins et à des actes en situation d'urgence.
(...)
https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/droits-et-demarches/la-telemedecine-bientot-remboursee-par-la-securite-sociale_2566557.html
Pourquoi pas! J'aurais substantiellement amélioré mes honoraires si j'avais pu facturé mes consultations téléphoniques. 
Mais cela ne retirera pas la question , ni fera avancer le débat sur "pourquoi les médecins ne veulent-ils plus s'installer?"

mardi 27 février 2018

Coup de gueule

Parfois des "mauvais génies"  conseillent aux victimes: 
- Dites que vous ne pouvez plus avoir de rapports sexuels, c'est invérifiable;
- Dites que vous faites sur sport, vous n'en faites pas? Dites-le quand même, l'accident sera mieux remboursé;
- Dites que c'est pire que ce que vous êtes, vous ne sortez plus de chez vous tellement vous souffrez 
- Surtout ne bougez pas de cette façon et comme ça, évitez de vous baisser, de vous lever, de lever les bras, etc. l'expert verrait que vous allez mieux.

Encore une fois, je l'ai déjà souligné, les experts ne sont pas des cruches, ils ont d'autres défauts bien entendu (!) mais ils sentent si on les mène en bateau.

Que veut une victime? Gagner le plus de blé et emm.er la société? Pour certains rares, oui.
Les autres veulent se reconstruire et passer au dessus et au delà  de leur histoire éprouvante. Et si l'expert est un tout petit peu sévère mais compréhensif, tout ira tout seul, ils se sentiront compris, le médecin de victime pourra aider la victime en améliorant  certains postes de préjudice en douceur.  

Mais l'expertise n'a pas à se transformer en ring, ce n'est pas ma philosophie. Et si on n'est pas d'accord, on peut toujours aller en contre-expertise. 



dimanche 25 février 2018

Xarelto


 Laboratoires Bayer
Je suis consterné, horrifié, je connaissais l’affaire du XYKLON B du congloméra « IG Farben », avec ce gaz ayant été utilisé pour l’extermination des juifs, entre autres, mais, je ne m’étais jamais documenté sur les expérimentations sur des cobayes humains pendant cette période de guerre.
En effet, en 1943 le laboratoire Bayer IG Farben marchandait le prix d’un lot de 150 femmes du camp de concentration d’Auschwitz pour l’essai d’un nouveau traitement.
À noter, que suite à l’essai toutes ces femmes étaient décédées, en conséquence Bayer demandait un nouveau lot de 150 femmes à 170 mark le « cobaye » en bonne santé pour continuer de les envoyer vers la mort !
Depuis le procès de Nuremberg avec pour les protagonistes de ces expériences, des peines de prisons très légères. Les expérimentations continuent sous d’autres formes, principalement en France où ces expériences grandeurs natures sont sans contrôles sérieux, et peu ou pas réprimés par une Justice aux ordres de la chimie Internationale.
La France est un territoire de non-droit pour des essais grandeur nature, par des Entreprises spécialisées comme Biotrial à Rennes, mais aussi avec d’autres essais de cette firme Allemande avec : Bayerma, Staltor, Cholstat, Baycol, Xarelto, Etc,
Les laboratoires Bayer continuent ces expérimentations dangereuses en toute impunité, seule différence avec 1943, ils ne payent plus pour avoir des cobayes !
Le XARELTO sous « surveillance renforcée » de qui par qui ? Le XARELTO, semble être le nouveau médicament testé grandeur nature sur les français avec un bon remboursement par cette « Sécurité Sociale » devenue depuis sa création complètement obsolète et aveugle. C’est en raison d’un nombre de témoignages anormalement élevés reçus par l’AAAVAM que je me pose des questions.
Notre Association demande à Madame Agnès Buzyn Ministre de la Santé la mise en place immédiate d’une « pharmacovigilance » en temps réel grâce aux données des Caisses d’Assurances Maladies.
Les faits sont tellement effroyables que les journalistes restent silencieux, sur les expérimentations de médicaments sur des patients et des cobayes sains.

Association D'Aide Aux Victimes des Accidents de Médicaments
Tél. 01 41 10 87 00 

www.aaavam.eu
je me suis toujours méfiée de ce médicament pour lequel il n'existe pas d'antidote. A suivre.

jeudi 22 février 2018

Le nombre d'arrêts maladie repart en forte hausse selon la Sécurité sociale

Les frais d'arrêts maladie se sont envolés de 5,2 % l'an dernier et ont coûté 10,3 milliards à la Sécurité sociale. Sur le seul mois de janvier 2018, la hausse atteint 8 %.Explications.
Un clignotant de l'assurance maladie est en train de virer au rouge. Selon les données de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), le nombre d'arrêts de travail a bondi de 5,2 % en 2017 et même de 8 % sur le seul mois de janvier 2018. Certes le mois dernier a été marqué par des épisodes de grippe et de gastro-entérite mais la tendance de fond est clairement à une hausse des arrêts maladies.
La conséquence immédiate reste l'envolée du coût pour l'assurance maladie (+5,2%) puisqu'en 2017, elle aura consacré 10,3 milliards d'euros à couvrir ce risque. Un dérapage bien au-delà des objectifs que s'était fixée la Cnam pour 2017. L'assurance maladie avait souhaité limiter la hausse à 3,2 % en mettant notamment en place des actions de sensibilisation à destination des médecins qui s'avèrent être de gros prescripteurs d'arrêts maladie. (...°
https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/22/2747284-nombre-arrets-maladie-repart-forte-hausse-selon-securite-sociale.html
Alors là je le confirme! J'ai extrêmement été bien sensibilisée! Le directeur de la CPAM a fait de l'excellent travail avec moi! Je ne suis plus prescriptrice du tout. C'est allé au delà de ses espérances!
Et la santé des français, et leur stress? Questions secondaires tout simplement. 
On ne tape pas sur la mal-bouffe, sur les pesticides, c'est tellement plus simple de soigner les effets plutôt que les causes!

mardi 20 février 2018

Entre assurances c'est plus rapide

Parfois les victimes d'accident de la route me déclarent: "j'ai porté plainte.
- Ah bon?
-Oui, je suis allé  à la gendarmerie et ils m'ont transmis un papier".
Je regarde ce papier, il s'agit juste d'un "certificat d'accident de voiture".

On ne porte plus plainte en France depuis déjà quelques temps pour un accident de voiture. "La route c'est dangereux" et on ne va pas mettre en prison tous les auteurs. Cela se passe entre assurances.

On peut quand même porter plainte, si
- on est très fâché,
- on est mal conseillé;
- on pense qu'on récupérera plus si on le fait: mauvaise pioche.

Si le conducteur n'a pas bu, ne s'est pas drogué, n'a pas mangé ou envoyé des SMS en conduisant, ne s'est pas fait faire une "petite gâterie" par sa compagne en conduisant (véridique), les assurances managent tout.

Et c'est balisé, relativement rapide, et "un mauvais accord vaut mieux qu'un bon procès".

Par contre, si on porte plainte... il vaut mieux avoir un excellent avocat qui demandera des provisions régulièrement, car il faut s'armer de patience.

On a toujours le choix.
Et si on est fâché contre l'auteur, posons nous les questions: n'ai-je jamais téléphoné ou envoyé mi-même  des SMS au volant? n'avons-nous pas bu un verre de trop? Les autres questions sont selon le vécu de chacun.

vendredi 9 février 2018

Il voulait faire maigrir les patients et renflouer son porte-monnaie

Le protocole interdit en France a été pratiqué à tour de bras par ce chirurgien qui falsifiait des documents pour obtenir le remboursement de ses patients par l'assurance maladie. L'un d'eux a failli perdre la vie à la suite de ces pratiques.

Les enquêteurs dénombrent jusque-là 515 victimes, relatent Le Parisien et Le Figaro. Mais il pourrait y en avoir d'autres. Olivier M. spécialiste de l'obésité pratiquait depuis 2013 un protocole interdit en France consistant a injecter dans l'estomac de "l'acide hyaluronique" pour couper la sensation de faim des patients. Double souci, cette technique est à la fois inefficace puisque son effet s'estompe dans le temps, mais surtout elle met en danger la vie des patients.

mercredi 7 février 2018

De l'utilité d'un avocat 1

Une de mes victimes s'était broyée le pied dans une machine dans son entreprise: accident de travail, il n'a pas perdu ses indemnités journalières.
Mais l'appareil a été inspecté par une commission et il a été conclu que l'employeur n'avait pas bien entretenu la machine: cela a été requalifié en accident de travail avec faute inexcusable de l'employeur: non seulement les indemnités ont été maintenu mais plusieurs postes de préjudices ont été pris en compte (souffrances endurées etc.)
J'ai accompagné la victime à l'expertise, me suis battue avec l'expert du mieux que je le pouvais.
Mais tout ce temps je suppliais la victime "prenez un avocat".  "Non, je n'ai pas les sous".

Il y a trois ans, rien n'a avancé, la victime n'a encore rien touché.
Il faut savoir que si la victime ne prend pas un avocat, c'est son choix, mais l'employeur en avait un, et un bon et ça traîne... 

jeudi 1 février 2018

"Le cas Guadeloupe" dans le réseau routier de demain


La Guadeloupe est l’une des régions les plus meurtrières du territoire français. De nombreux acteurs locaux se mobilisent pour sensibiliser les gens aux nombreux dangers de son réseau routier. D’autant que les prévisions pour les prochaines années ne sont pas plus optimistes, et ce, malgré les nouvelles réformes prévues par le gouvernement. Mieux vaut être prévoyant et bien se protéger face aux aléas de la route.


Une région des plus meurtrières
Le projet 57
Une nouvelle législation qui pose des questions
Être plus prévoyant face à la route


En 2016, le ministère de l’Intérieur a recensé pas moins de 323 accidents de la route en Guadeloupe.

Parmi ces accidents, 57 personnes ont trouvé la mort, ce sont 17 de plus qu’en 2015. Cela représente près de 8% de morts pour 1000 habitants recensés, soit quatre fois plus que la moyenne des autres régions en France qui est de 2,7%.

De la même manière, 246 personnes ont été blessées gravement lors de ces mêmes accidents de la route. Cela représente 34,4% de blessés graves pour 1000 habitants recensés. La moyenne des régions étant de 1035 pour seulement 21,2%.

Les chiffres sont éloquents et placent la Guadeloupe dans le top 3 des régions françaises où les routes sont les plus meurtrières (1 Guyane, 2 Guadeloupe, 3 Corse).

Il est d’autant plus compliqué d’être optimiste face à une telle situation, que la majorité de ces accidents sont survenus dans des conditions de conduite favorables. À savoir que 53,6% d’entre eux ont eu lieu en plein jour dans des conditions de circulations « normales » pour 88,5% (ni pluie, ni brouillard etc).


Le projet 57 est une exposition à l’initiative de l’association de sensibilisation des dangers de la route et ses conséquences, Waren Errin. Il fait collaborer le cabinet Copets avocats, le collectif Art-way, la CCI des îles de Guadeloupe et la Ville de Pointe-à-Pitre qui accueille la manifestation.

Cette exposition met en avant le nombre 57 pour le nombre de morts sur les routes en 2016, mais également pour le nombre d’acteurs de la société civile témoignant au travers des 57 œuvres réalisées pour l’occasion par 42 artistes contemporains.

L’exposition « projet 57 » a pour objectif de faire la promotion d’un livre éponyme vendu au tarif préférentiel de 20€. Tous les bénéfices de l’ouvrage (et de l’événement) sont redistribués à l’association Waren Errin. L’idée étant de sensibiliser les individus aux dangers des routes de Guadeloupe afin qu’ils soient conscients des nombreuses conséquences que peuvent avoir un accident.


Afin de réduire les accidents mortels sur la route, qui impliquent dans la majorité des cas 2 véhicules, l’état souhaite abaisser la limitation de vitesse de 90 à 80km/h sur les réseaux secondaires. Cela concerne toutes les routes à double sens sans terre-plein central, autrement dit la plupart des routes nationales.

L’objectif de cette nouvelle législation est de « sauver des vies », selon le Premier ministre Edouard Philippe. Appuyée par les associations de sécurité routière, cette mesure ne fait pas l’unanimité notamment auprès des associations d’automobilistes et de motards. D’autant que le gouvernement ne souhaite pas s’arrêter là et prévoit de mettre en place par la suite une vingtaine d’autres mesures.

Mais aussi louable soit-elle, cette nouvelle mesure ne va t’elle pas avoir un effet néfaste pour les automobilistes ? En effet, ne vaut-il mieux pas être mort suite à un accident de la route que handicaper ou grièvement blessé pour le restant de sa vie ? Certes, cette constatation est peu correcte à avancer, et pourtant...

Comme l’a indiqué le gouvernement, l’idée principale de la réforme sur la limitation à 80km/h est « de faire reculer le nombre de morts dans les accidents de la route ». Mais, en réduisant de 10 km/h l’impact, beaucoup d’individus vont se retrouver gravement blessés et vont voir le court de leur vie bouleversé par l’accident. Les hospitalisations, traitements et suivit qui interviendront par la suite vont impliquer de fortes dépenses pour les victimes, mais également pour l’état.

Voilà de quoi de se questionner sur la légitimité d’une telle mesure.


Face aux chiffres sur les accidents de la route, difficile de se passer d’assurance. Mieux vaut être prévoyant pour éviter toutes mauvaises surprises.

Bien évidemment, l’assurance auto permet, selon les garantis souscrits, d’indemniser les dégâts matériels causés à votre véhicule et également aux autres. De la même manière, c’est l’assurance auto qui prend en charge, toujours en fonctions des garanties souscrites, les dommages corporels que vous pourriez subir ou causé à autrui.

Pour compléter ces garanties, certains contrats de prévoyance prévoient le versement de rentes mensuelles à vie. Elle couvre un assuré de la perte de revenu dans son foyer à la suite d’un accident impliquant une incapacité à exercer son métier ou un autre. Cela semble une bonne idée que de se protéger contre les accidents graves qui ne vous tuent pas, mais rendent le reste de votre vie bien compliqué.

Il existe d’avantages de solutions pour bien vous protéger contre les dangers de la route. Renseignez-vous !

Sources de l’article : bonne-assurance.com
-          http://www.linternaute.com/auto/accident/guadeloupe/region-01
-          http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/loisirs/sortir/projet-57-une-exposition-et-un-livre-449907.php
-          http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/politique/le-gouvernement-abaisse-a-80-km-h-la-vitesse-sur-les-routes-secondaires-465508.php