dimanche 27 mars 2016

Etre honnête avec avec l'expert

Les experts utilisent des tas de trucs pour débusquer les simulateurs, faire tomber son stylo par mégarde et voir comment la victime le ramasse, rappeler la victime victime d'un traumatisme cervical sur le pas de la porte pour voir comment elle tourne son cou, vérifier l'air de rien comment la victime se relève du divan après l'examen etc. On n'arrive à  tromper  qu'exceptionnellement l'expert.

Je ne connais pas tous les trucs et d'ailleurs ne tiens pas forcément à les connaître, mais juste un petit conseil: le préjudice doit être réel et la victime n'a pas à l'amplifier.
Par contre on peut parler (selon les missions d'expertise) du préjudice d'angoisse (peur d'avoir attrapé le SIDA), de l'incidence professionnelle, des souffrances endurées anciennes et présentes, du changement de vie suite au préjudice, qu'il soit sexuel ou professionnel, ou d'agrément etc. il y a des tas de choses que l'on peut mettre en avant sans en plus faire croire qu'on ne peut pas se mouvoir, qu'on est trop enraidi. 

Malheureusement certains patients sont de bonne foi, et instinctivement évitent la position douloureuse, donc certains mouvements mais il n'existe pas de base physique, l'expert ne le quantifie pas. C'est alors que le kiné et les médecines parallèles prennent toute leur importance et la victime finira par récupérer. Alors il ne faut pas qu'elle se vexe de ce que dira l'expert. 

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