mercredi 14 janvier 2015

Quoi faire si on est victime d'un médicament

Bizarrement durant mes études de réparation juridique du dommage corporel nous n'avons pas abordé les effets secondaires des médicaments. Sujet génant?
J'en connais un brin sur les effets secondaires, par exemple les obésités dues aux corticoïdes donnés trop longtemps sans justification réelle, ou les tentatives de suicide suite à prise de benzodiazépines, et envies suicidaires suite à prise des antidépresseurs.
Quand les gens ne sont pas passés à l'acte ils tentent d'oublier, quand ils ont réussi, la famille met tout sur le mal-être et sur la dépression et basta. Et le lexomil continue d'être prescrit joyeusement à tort et à travers.

Bref, on fait quoi quand on est victime d'un effet secondaire, par exemple qu'on a démarré la ritaline il y a trois ans et qu'on ne peut plus s'en séparer?
Ce que je propose:
-  d'abord il faut   déclarer ses effets indésirables ici, 
- ensuite  se rapprocher  de l'AAAVAM qui ne sont pas branchés ritaline car c'est un phénomène relativement nouveau en France mais ils peuvent donner des conseils judicieux, 
- et  contacter un avocat spécialiste en préjudice corporel.  Ils sont  peu nombreux en France.
- Et surtout faire du foin sur la Toile, qu'elle rencontre des gens similaires, ça peut payer. 

On Oublie l'ONIAM et les CRCI car la victime  n'a sûrement pas les critères de gravité qu'ils exigent ( 25% de déficit fonctionnel permanent) 

Et surtout c'est un combat difficile et parsemé d'embûches car on est très "tolérant" envers ce genre de choses et ce moment. 

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