dimanche 3 mai 2015

Comment porter plainte?

Une de mes connaissances il y a quelques mois avait été victime des méfaits d'un psychologue: il lui aurait implanté des faux souvenirs induits;
L'expression faux souvenirs induits désigne le fait d'induire, volontairement ou non, par le biais de techniques d'entretiens psychothérapeutiques, de faux souvenirs d'abus ou de maltraitances chez un patient. Le résultat est appelé syndrome des faux souvenirs, c'est-à-dire l'apparition du souvenir d'un évènement qui ne s'est jamais produit ou bien le souvenir altéré d'un évènement réel. La résurgence tardive de souvenirs autant que la notion de souvenirs implantés par un thérapeute dans la mémoire de son patient sont controversées (wikipédia)


Il accusait sa mère de lui avoir pourri son enfance de multiples façons, chose bien évidemment qu'elle n'avait jamais faites. J'avais proposé de porter plainte, mais pour quel chef? D'autant plus que ces séances de psychothérapie ne se déroulaient pas en France. 

Il y a peu, une de mes patientes et tombée amoureuse de son psychologue qui a sauté sur l'aubaine: seulement elle vit en couple et son mari ne la reconnait pas. 
Comme moi non plus je ne la reconnais pas dans ce comportement je me suis demandé ce qui se passait vraiment dans ces séances de psychothérapie: un petit tour sur le divan à deux? 
Il y aurait de quoi porter plainte, seulement comment? Cet individu n'est pas un médecin, donc n'obéit pas au code de déontologie. Il y a bien un code de déontologie des psychologues: 
 le psychologue s'abstient de toutes relations sexuelles avec ses patients ainsi qu'avec ses étudiants en formation et collègues en supervision. 
http://www.psychologue-paris-5.fr/mon-code-de-deontologie.html

Mais est-on puni de ne pas le suivre? Est-on obligé d'y adhérer? 
En attendant c'est révoltant car entre un patient et son psychologue, ce ne sont pas des relations librement consenties exactement, car l'un est en état de dépendance par rapport à l'autre qui abuse de celle-ci. 


2 commentaires:

  1. pour votre information :

    http://psycho-ressources.com/blog/le-syndrome-du-sauveur-besoin-de-sauver/

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  2. Effectivement il faut définir avec précision les limites de ce que l'on peut faire pour aider, et où ce n'est plus possible. Et à l'intérieur de ces limites on peut aider, les patients sont heureux et trouvent des solutions.
    J'ai repoussé ces limites en faisant un diplôme de réparation juridique du dommage corporel, et comme je suis nouvelle sur le terrain, je tâte sur les bords pour redéfinir mes nouvelles limites, voir ce que je peux faire, et ce qui n'est pas de mon ressort. C'est en train de se mettre en place, il faut un peu de temps.

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