vendredi 20 mai 2016

Une victime d'un gros malotru

Un de mes patients a reçu un coup de poing magistral avec quelques dents cassées.
Quand il est arrivé pour la suite des soins, c'est évident que j'étais désolée pour lui, mais au fond de moi je me disais très égoïstement   " une victime, du travail". 
Mais je le rappelle: je ne peux intervenir que quand la personne est en convalescence, en cours de consolidation, afin de lui faire valoir ses droit à la réparation.
N'empêche que dans son malheur cette victime a de la chance: son dossier sera béton pour l'expertise et elle sait qu'il faut qu'elle contacte la CIVI, commission d'indemnisation des victimes d'infraction. Ca serait évidemment mieux qu'elle contacte un avocat, c'est son choix. 

Mais c'est un peu comme le médecin en manque de patients qui se réjouit en décembre: "chic, c'est la période de la grippe, je vais travailler!"  C'est quand même un drôle de boulot que l'on fait. 

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