samedi 23 janvier 2016

J 17 18 19

C'était bien cette petite semaine,  loin du stress des arrêts de travail.

En fait, en y réfléchissant, la Sécu n'en a rien à faire si  je suis un bon médecin ou non,  si les patients sont ravis ou non de m'avoir consultée, si je les ai aidés à trouver une solution à leur problème, si je leur ai remonté le moral, si j'ai évité un tas d'effets secondaires, si j'ai brillamment diagnostiqué de façon à intervenir le plus rapidement possible ... Personne ne m'aurait  remonté les bretelles pour avoir loupé un AVC, ou ne pas avoir diagnostiqué rapidement un cancer, pour avoir prescrit un médicament dangereux. 

Non, rien de tout ça et je vais vous donner la définition actuelle du bon médecin : Un médecin qui ne coûte pas cher et qui ne dilapide pas l'argent public, tout simplement. 
Ce n'est pas trop ce que j'avais appris mais il faut être in, suivre la mode, les normes. 

Or avec cette politique, un médecin dans chaque ville autour de chez  moi a décidé de dévisser, et ce, bien avant l'âge de la retraite. 
Etaient-ils bon, compétents, à l'écoute? On s'en fiche, l'offre créant la demande, s'il y a moins d'offre il y aura moins de demande. Ce sont certaines données commerciales à intégrer dans le raisonnement. 

On ne se prépare pas un avenir heureux. 
Et si quelqu'un pense qu'il en est autrement, que je me goure complètement, qu'il demande à son médecin traitant ce qu'il en pense. 

1 commentaire:

  1. « Les gens veulent bien être malade, mais ils ne veulent pas que ça les emm..de ! » dixi mon père.

    je crois pour ma part qu'un bon médecin fera toujours la différence, doc.

    ami calmant

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