dimanche 17 janvier 2016

J+13

C'est difficile de faire comprendre au grand public la responsabilité des médicaments. Les arguments sont souvent: 
- Mais le type devrait savoir ce qu'il prend   (comme s'il était médecin),
- il devrait lire la notice avant de prendre un médicament, sinon c'est sa responsabilité ( et les médecin squi insistent " ne regardez pas les notices, ça vous fera peur);
- tout le monde ne tue pas, ne se suicide pas sous médicaments (ou n'a pas une conduite dangereuse comme le chauffeur de Lady Di, sous prozac);
- ce n'est pas le seul à prendre des psychotropes dans l'enseignement  (dixit un ami doyen de fac);
- mais docteur, la plupart des pilotes prennent des somnifères (stilnox, imovane) pour contrer le décalage horaire etc. (dixit un chef de cabine d'une grosse compagnie aerienne). 
- c'est moins grave que l'alcool (mais ça reste une semaine dans le sang)
- c'est moins grave que le cannabis ( parce que c'est une prescription médicale peut-être? Shooter sur ordonnance est socialement accepté?)

C'est quoi cette banalisation?  Et avant hier un collège de mon mari m'a sorti "il y a un déséquilibre dans le cerveau, donc les antidépresseurs sont nécessaires".  
Bien non, on peut s'en sortir la plupart du temps sans. Et au cas où l'on pense que la cause serait biochimique, la nutrithérapie fait des miracles (lire les livres de Jean-Paul Curtay)  avec son magnesium, son lithium à petite dose etc.  Aucun effet secondaire, aucun trouble du comportement supplémentaire, toujours les neurones en forme, et selon mon expression " s'il y a le feu vous vous reveillez sans être tout pâteux". 




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