lundi 16 mars 2015

Déclarer ses sinistres

L'un de mes patients s'est fait rentré dans le train arrière par un camion  au travail. Bilan: une voiture toute neuve à mettre à la casse et un camion en piteux état. 
Mais surtout il souffre du coup du lapin.

Et il m'a raconté "le conducteur voulait que l'on traite ça de la main à la main. Mais pas question, je n'ai jamais fait ça".

Il a eu raison: si on ne déclare pas ses sinistres à l'assurance, on n'est pas assuré, par exemple si on souffre d'une fracture de côte, que l'on doive s'arrêter un mois ou deux, c'est un simple arrêt de travail et l'on y perd. Les préjudices, cela peut chiffrer vite, alors autant que l'assurance adverse paie. 
Il faut savoir que les assurances paient: tout ce que la Sécu ne rembourse pas en soins médicaux, le manque à gagner, les souffrances endurées, la tierce personne si on ne peut  pas être autonome un moment  et la nounou que l'on a du prendre en urgence pour pallier nos incapacités à nous occuper des fichus mômes, les transports pour aller à l'hôpital etc. 

Alors pourquoi se priver?

Evidemment je n'ai jamais déclaré que j'avais un jour embouti toute seule comme une grande la glissière de sécurité un samedi sous la neige alors que j'étais jeune conductrice. Il ne s'est rien passé, je ne l'ai pas dit...

1 commentaire:

  1. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, c'est la devise de beaucoup d'entre nous. Néanmoins, vous avez raison. En cas d'accident, la voiture n'est souvent pas la seule victime et les conséquences sont nombreuses. Mieux connaitre le rôle des assurances pour se faire aider est essentiel.

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